Hasard à Hawaï :

Quatre heures du matin, mon vol atterrit à l’aéroport international d’Honolulu à Hawaï. Harassé par un long voyage en provenance de Auckland (Nouvelle Zélande), un seul objectif en tête  à cette heure matinale, trouver le plus rapidement possible mon gîte et mon couvert. Une grande interrogation : existe-t-il des solutions à la portée de ma bourse ? La représentation que j’ai de ce paradis terrestre m’incline plutôt à penser que je risque de me heurter au grand luxe et à des lendemains qui déchantent. Que nenni ! certainement protégé par mon ange gardien, la solution m’est quasi instantanément proposée par un américain qui a déjà roulé sa bosse, il connaît le nom et l’adresse d’un hôtel avec dortoir collectif au prix journalier très attrayant. Nous voilà parti, en compagnie  de nombreux jeunes dans la navette (le shuttle) du fameux hôtel qui a eu l’excellente  idée, certainement très lucrative, de desservir quotidiennement l’aéroport.

avec les enfants

Parvenu sans entrave à la réception de notre palace, le troupeau en sac à dos s’organise péniblement en croisant les doigts avec l’espoir de trouver des lits libres de tout occupants. Je me retrouve environ à la moitié  de la cohue, quand soudain j’entends « ça va Gilles ? ». Pour votre gouverne Gilles est mon prénom. Quelle n’est pas ma surprise de voir apparaître derrière le guichet de la réception la tête hilare du serveur d’un bar-restaurant de la place du capitole à Toulouse, bar que je fréquentais assidûment. Eh oui ! il venait juste d’émigrer et avait trouvé ce travail pour commencer une nouvelle vie. Est-il nécessaire de vous préciser que j’ai passé un délicieux séjour dans cette île paradisiaque.


Mis à jour (Samedi, 02 Juin 2012 14:05)